Aller au contenu

Pierre Dalloz

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pierre Dalloz
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 92 ans)
SassenageVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Pierre Jean Daniel DallozVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Autres informations
Sport

Pierre Dalloz, né le à Bourges et mort le à Sassenage[1], est un alpiniste, photographe, écrivain et architecte urbaniste français, membre fondateur du maquis du Vercors. Il était un ami d'Antoine de Saint-Exupéry qui lui a adressé sa dernière lettre avant de disparaître[2].

Pierre Dalloz s'est orienté vers la pratique de la montagne à la fin de la Première Guerre mondiale et réalise au cours de sa carrière alpine une trentaine de premières, tout en étant un pionnier de l'alpinisme hivernal. Élève et collaborateur d'Auguste Perret, Dalloz est aussi rédacteur en chef de la revue du Club alpin français La Montagne de 1933 à 1939. Il est l'un des membres fondateurs du maquis du Vercors, créé en 1942 avec l’écrivain Jean Prévost.

Après-guerre, il occupe pendant plusieurs années les fonctions de Directeur de l'architecture au sein du ministère de la Reconstruction et de l'urbanisme d'Eugène Claudius-Petit. Il fonde ensuite, en 1954, l'atelier d'urbanisme de la ville d'Alger. Après avoir créé au début des années 1960 son bureau d'études en urbanisme, l'ATU, il devient le conseiller du maire de Tours Jean Royer, et définit les orientations principales de l'opération d'aménagement de la vallée du Cher. Il soutient également la création, en 1967, de l'atelier intercommunal d'urbanisme de l'agglomération tourangelle, dirigé par l'architecte Jean-Claude Drouin. Ayant accédé sur le tard au titre d'architecte, faute d'avoir suivi le cursus de l'école des Beaux-arts de Paris, il ne construit guère avant de se retirer de la vie professionnelle au milieu des années 1970.

Il était l'époux d'Henriette Gröll, peintre française.

Activités comme architecte urbaniste

[modifier | modifier le code]

Construction du tremplin de saut à ski des Jeux Olympiques d'hiver de Grenoble 1968, à Saint-Nizier-du-Moucherotte, 1966[3].

Principales ascensions

[modifier | modifier le code]

Dalloz et la photographie

[modifier | modifier le code]

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Pierre Dalloz, Haute Montagne, Hartmann, , recueil de photographies
  • Pierre Dalloz, Zénith, Hartmann, , 20 p., court texte
  • Pierre Dalloz, Rochers, neiges et sables, F. Lanore, , 250 p.
  • Pierre Dalloz, Vérités sur le drame du Vercors, Editions La Thébaïde, , 352 p. (ISBN 978-2-9539602-5-9)
  • Pierre Dalloz, Mémoires de l'ombre, éd. du Linteau,

Les archives de Pierre Dalloz sont conservées aux Archives départementales de l'Isère[5].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. « Cher cher Dalloz » [PDF], sur petit-prince-collection.com : « (...) Si je suis descendu, je ne regretterai absolument rien. La termitière future m’épouvante. Et je hais leur vertu de robots. Moi, j’étais fait pour être jardinier ».
  3. [PDF]André Suchet, Les ruines des Jeux Olympiques de Grenoble 1968, page 434.
  4. Membres titulaires de l’Académie Delphinale depuis 1906, Fauteuil no 21.
  5. « Archives familiales, d’entreprises, d’associations etc. entrées par voie extraordinaire (séries F et J) - Archives départementales », sur www.archives-isere.fr (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]